Postulat n° 48 - Demande d'examiner la possibilité de créer un espace de jeux en ville de Fribourg

L. Ducommun (PS), A. Grandjean (PS), M. Vonlanthen (PS)

Développement du postulat

A l'arrivée des beaux jours, pour se rafraîchir, les citoyen-ne-s de la ville de Fribourg peuvent profiter des deux points d'eau majeurs de la ville de Fribourg, à savoir la piscine de la Motta et les rives de la Sarine.

Or, ces deux points d'eau ne sont pas adaptés aux jeunes enfants. D'une part, la piscine de la Motta ne dispose pas d'infrastructures spécifiques pour les jeunes enfants et les zones d'ombre sur son terrain sont insuffisantes. D'autre part, la fraîcheur de l'eau de la Sarine et les risques de la baignade en rivière constituent une limite pour les jeunes enfants. En outre, ces deux points d'eau sont tous deux concentrés en Basse-ville de Fribourg, ce qui peut constituer un frein en termes d'accessibilité.

Par conséquent, il est demandé au Conseil communal d'examiner la création d'un jeu d'eau en ville de Fribourg. Le jeu d'eau pourrait prendre la forme d'un jeu de jets d'eau ou d'une surface de rétention d'eau de faible profondeur avec une infrastructure ludique. Pour exemples, les villes de La Chaux-de-Fonds, Berne ou Meyrin disposent de tels jeux d'eau (voir photos en fin de texte). Ce type de jeux présente un cadre sûr pour les jeunes enfants et leur permet de se rafraîchir dans un cadre ludique. C'est en outre une réelle plus-value pour une ville en période estivale.

La création d'un tel jeu d'eau pourrait intervenir dans le cadre de la valorisation d'un parc ou d'une place de jeu déjà existants. Il est également proposé d'examiner, par exemple, la possibilité de créer un tel espace de jeu aux Grand-Places, dans les environs de la place Python/rue de Romont, au Guintzet, sur le site de blueFACTORY ou encore sur la Place du Marché-aux-Poissons, voire la place de l'Hôtel-de-Ville.

Enfin, il serait judicieux que le système de jeu d'eau présente un bilan environnemental satisfaisant (économie d'eau).

Fribourg, le 4 juillet 2017

Réponse du Conseil communal