Postulat n° 91 - Demande d’examiner la possibilité d’étendre la limitation de vitesse à 30 km/h sur les routes communales

C. Allenspach (PS), M. Jordan (PS) et M. Vonlanthen (PS)

Le postulat demande au Conseil communal de réexaminer les routes communales qui ont été jusqu'à présent exclues de la limitation de vitesse à 30 km/h sur la base des ordonnances modifiées de la Confédération.

Exposé des motifs:

Aujourd'hui, 38% des rues de la ville sont limitées à 30 km/h ou, dans certains cas, à 20 km/h pour les véhicules. Dans le courant de l'année, la part des rues concernées passera à 75%. Ces limitations ont fait l'objet de procédures nécessaires et ont été approuvées par le Canton. Selon les informations du Service de la mobilité, 60 % concernent des rues de quartier et 15 % des rues de desserte secondaire. Par conséquent, 25 % des routes sur le territoire de la ville restent dans des zones à 50 km/h, dont la plus grande partie dans le quartier du Schoenberg. Sont également exclues les routes cantonales pour lesquelles le Canton est compétent (route de la Fonderie, route de la Glâne, route de Bourguillon, route de Berne, route de Tavel, pont de la Poya, route de Morat). Pour le réseau routier du Schoenberg, on a fait valoir jusqu'à présent que les émissions de bruit seraient inférieures aux valeurs justifiant une limitation de la vitesse.

Le 1er janvier 2023, la version modifiée de l'ordonnance du DETEC sur les zones 30 et les zones de rencontre est entrée en vigueur. Selon l'ordonnance, les communes ne sont plus tenues d'établir des expertises sur les zones 30 et les zones de rencontre. En outre, les autorités disposent d'une plus grande marge d'appréciation et peuvent introduire des zones 30 km/h au-delà de la protection contre le bruit, de manière générale, pour améliorer la qualité de vie. La Ville peut ainsi réexaminer si d'autres tronçons de rues sont susceptibles d'être limités à 30 km/h.

Das Postulat ersucht den Gemeinderat, städtische Strassen, die bisher von Tempo 30 ausgenommen sind, aufgrund abgeänderter Verordnungen des Bundes erneut zu überprüfen.

Begründung:

Auf 38% der städtischen Strassen gelten heute Begrenzungen der Geschwindigkeit für Fahrzeuge auf 30 km/h oder in Einzelfällen 20 km/h. Im Laufe des Jahres wird sich der Anteil der betroffenen Strassen auf 75 % erhöhen. Diese Begrenzungen haben die nötigen Verfahren durchlaufen und sind vom Kanton bewilligt worden. Laut Auskunft der städtischen Dienststelle für Mobilität betreffen 60 % Quartierstrassen und 15 % sekundäre Erschliessungsstrassen. Folglich verbleiben 25 % der Strassen auf Stadtgebiet in Zonen mit Tempo 50 km/h, davon der grösste Teil im Quartier Schönberg. Ausgenommen sind ebenfalls Kantonsstrassen, für die der Kanton zuständig ist (Giessereistrasse, Glânestrasse, Bürglenstrasse, Bernstrasse, Tafersstrasse, Poyabrücke, Murtenstrasse). Für das Strassennetz im Schönberg wurde bisher geltend gemacht, dass die Lärmimmissionen unter den Werten liegen würden, die zu einer Beschränkung der Geschwindigkeit berechtigen.

Am 1. Januar 2023 ist die geänderte Fassung der Verordnung des UVEK über die Tempo-30-Zonen und die Begegnungszonen in Kraft getreten. Gemäss der Verordnung sind Gemeinden nicht mehr verpflichtet, Gutachten zu Tempo-30-Zonen und Begegnungszonen zu erstellen. Ausserdem erhalten die Behörden mehr Ermessungsspielraum und können Tempo-30-Zonen über den Lärmschutz hinaus ganz allgemein zur Erhöhung der Lebensqualität einführen. Damit kann die Stadt erneut überprüfen, ob weitere Strassenabschnitte für eine Beschränkung auf Tempo 30 in Frage kommen.

Fribourg, le 15 février 2023