Postulat n° 72 - Demande d'une étude afin d'évaluer quels sont les moyens indispensables pour établir une politique de la mobilité douce qui garantit la sécurité et le confort nécessaires

C. Allenspach (PS), C. Chopard (Verts), G. Kilde (PDC/PVL), F. Ragusa (Verts), M. Vonlanthen (PS)

Développement du postulat

La promotion de la mobilité douce est un objectif majeur de la politique et du programme de législature du Conseil communal. Indubitablement, la sécurité et le confort des piétons et des cyclistes ont été améliorés depuis un certain nombre d'années. L'effort a certainement pu motiver de nombreuses personnes à se déplacer à vélo. Le boom de la petite reine depuis quelques années est évident, mais peut-être est-il arrivé malgré les lacunes qui marquent toujours le développement de la mobilité douce en ville? Le dernier sondage de l'ATE prouve que les cyclistes se sentent en danger à de nombreux endroits, qu'il y a un manque de voies cyclables, que la vitesse du trafic motorisé n'est souvent pas adaptée à la situation, que les ronds-points sont des endroits particulièrement critiques, que les lieux de stationnement pour le vélo sont insuffisants. Les piétons vivent les mêmes expériences; et beaucoup de parents craignent pour la sécurité de leurs enfants sur les chemins de l'école.

Les projets d'agglomération 2 et 3 prévoient un certain nombre de mesures pour améliorer la situation. La Ville a inscrit dans son plan financier des montants pour la modération du trafic et la sécurité des cyclistes et piétons (100'000 francs par an), la mise en conformité des passages piétons (150'000 francs tous les deux ans), la mise en conformité des arrêts de bus (150'000 francs tous les deux ans), un programme de voies cyclables, etc. Et les grands projets tels que le compartimentage dans plusieurs quartiers ou la requalification de certains secteurs servent certainement à la mobilité douce. La direction des mesures est bonne, mais elle est fortement insuffisante. Le rythme est tellement lent que la plupart des gens ne remarquent pas les améliorations. Les autorités de la Ville doivent mettre le turbo pour rattraper le retard, comme une journaliste de La Liberté l'a écrit.

Nous sommes d'avis que la Ville peut et doit se doter des moyens pour avancer beaucoup plus vite, afin de promouvoir la mobilité douce et d'améliorer la sécurité sur les routes et le confort des cyclistes et piétons. L'évaluation des moyens indispensable que nous demandons doit être suivie immédiatement par les mesures utiles et indispensables.

Fribourg, le 30 mai 2018

Réponse du Conseil communal