Question n° 173 - Vente du Gîte d’Allières

R. Fessler (Le Centre/PVL) 

Question

Le Conseil Communal peut-t- il donner des garanties que le Gîte d’Allières restera dans le domaine public, c’est-à-dire qu’il ne sera pas vendu à des privés, qu'ils soient chinois ou fribourgeois?

Pour des générations de Fribourgeoises et de Fribourgeois, le Gîte d’Allières fait partie du patrimoine et de leur identité. Chaque année, des milliers d’élèves de la ville bénéficient de camps de ski. Des générations de familles et de sportifs y ont fait halte de jour, comme de nuit.

Le Gîte a été construit il y a 90 ans par Beda Hefti, qui avait une vision pour la ville et le canton. Nous n'avons pas eu beaucoup d'autres types de ce genre depuis. Le Gîte a connu quelques difficultés. Il a été sauvé par la Ville de Fribourg en 1987, sous l’impulsion de son Service des sports et de Dominique de Buman, dans le but que le chalet ne tombe pas en mains privées, en l’occurrence dans celles pas très nettes du promoteur de l'époque "Kéké" Clerc. Voilà que maintenant la Ville de Fribourg veut le remettre sur le marché.

Intervenant à titre personnel, mais en espérant être soutenu par mes collègues, je demande que cet endroit mythique, sympathique et utile poursuive sa mission d’un lieu ouvert à la population. On a tous quelque chose en nous du Gîte d'Allières.

Réponse du Conseil communal

Suite à l’annonce de départ du tenancier du Gîte d’Allières, le Conseil communal a décidé d’étudier la vente du bien immobilier, ce qu’il a fait jusqu’à l’annonce publique de la vente.

Le processus usuel a été mis en place. Un mandat de courtage exclusif a été attribué à l’agence immobilière Sallin Immobilier SA, agence qui avait fait l’expertise du bien lors de l’évaluation du patrimoine au passage de MCH2. Le dossier de vente a été établit et Sallin a pour mission de réceptionner les offres.

Chaque dossier déposé sera étudié par l’administration puis transmis pour un choix au Conseil communal, qui présentera ensuite un Message au Conseil général. Conformément aux prescriptions légales, c’est ce dernier organe qui prendra la décision, en fonction de ses propres critères de choix.

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